Les bases de données NoSQL (Not Only SQL) sont des systèmes de gestion de données qui s'écartent du modèle relationnel traditionnel. Elles sont conçues pour gérer de grands volumes de données non structurées ou semi-structurées, offrant une flexibilité et une scalabilité accrues par rapport aux bases de données SQL classiques.
Ces bases de données se déclinent en plusieurs types, chacun adapté à des cas d'usage spécifiques :
- Bases de données orientées documents : Stockent des données sous forme de documents JSON ou BSON (ex: MongoDB)
- Bases de données clé-valeur : Associent chaque élément de données à une clé unique (ex: Redis)
- Bases de données en colonnes : Organisent les données en colonnes plutôt qu'en lignes (ex: Cassandra)
- Bases de données graphes : Utilisent des structures de graphes pour représenter et stocker les données (ex: Neo4j)
En programmation, les bases de données NoSQL sont souvent utilisées dans le développement d'applications web et mobiles, le traitement de big data, ou encore dans les systèmes distribués. Elles excellent dans les scénarios nécessitant une mise à l'échelle horizontale rapide et une gestion efficace de données hétérogènes.
Exemple pratique avec MongoDB (base de données orientée documents) :
// Insertion d'un document
db.utilisateurs.insertOne({
nom: "Dupont",
prenom: "Jean",
age: 30,
competences: ["JavaScript", "Python", "NoSQL"]
})
// Requête pour trouver un utilisateur
db.utilisateurs.findOne({ nom: "Dupont" })
Les bases de données NoSQL offrent généralement des performances élevées pour les opérations de lecture et d'écriture, mais sacrifient souvent la cohérence stricte des données au profit de la disponibilité et de la tolérance au partitionnement (théorème CAP). Elles sont complémentaires aux bases de données SQL et le choix entre les deux dépend des besoins spécifiques du projet.