Sharding (partitionnement des bases de données)

  • Mise à jour le 25 septembre 2024
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Le sharding, ou partitionnement des bases de données, est une technique de distribution horizontale des données à travers plusieurs serveurs ou nœuds. Cette approche vise à améliorer les performances et la scalabilité des systèmes de gestion de bases de données, en particulier pour les applications traitant de grands volumes de données.

Dans un système shardé, les données sont divisées en sous-ensembles appelés shards, chacun étant stocké sur un serveur distinct. Cette répartition permet de :

  1. Réduire la charge sur chaque serveur individuel
  2. Accélérer les requêtes en parallélisant les opérations
  3. Augmenter la capacité de stockage globale du système

Le sharding est couramment utilisé dans les bases de données NoSQL et les systèmes distribués à grande échelle, comme ceux employés par les géants du web pour gérer des pétaoctets de données.

Exemple pratique : Imaginons une base de données d'utilisateurs pour une application mondiale. Au lieu de stocker tous les profils sur un seul serveur, on pourrait les répartir géographiquement :

Shard 1 (Europe) : Serveur A
Shard 2 (Amérique) : Serveur B
Shard 3 (Asie) : Serveur C

Chaque requête serait alors dirigée vers le shard approprié en fonction de la localisation de l'utilisateur.

Il est important de noter que le sharding introduit une complexité supplémentaire dans la conception et la maintenance des systèmes. Les défis incluent la gestion de la cohérence des données entre les shards, la répartition équilibrée de la charge, et la récupération en cas de panne d'un shard.

Le sharding est à distinguer du partitionnement vertical, qui consiste à diviser les colonnes d'une table sur différents serveurs, et de la réplication, qui duplique les données sur plusieurs nœuds pour améliorer la disponibilité.

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